Le travail de Katherine Raymond se concentre surtout sur le paysage et les relations existantes entre l’individu et son environnement, plus précisément entre elle-même et son environnement. En exposant une vision de manière globale, elle permet au regardeur d’y voir l’écho de ses propres sentiments, de ses souvenirs. Ce qui se passe entre celui ou celle qui regarde et l’œuvre est très important pour l’artiste.
Éprouvant pour son territoire un fort sentiment d’appartenance qui tend à se confondre avec un certain sentiment de nostalgie, Katherine Raymond partage dans cette première œuvre ayant circulé à l’étranger ce serrement de cœur et ce sentiment d’insécurité lié au déracinement. L’artiste veut nous transmettre comment tout change rapidement et comment même les endroits familiers peuvent se modifier avec une rapidité bouleversante.
L’artiste
Après un DEC en arts visuels au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Katherine Raymond se dirige vers l’Université du Québec à Trois-Rivières afin de poursuivre ses études au niveau du baccalauréat.
Elle participe à des expositions collectives qui la mènent notamment à des expositions internationales d’estampes et la qualité de son travail l’a conduit à la finale du 21e prix Albert-Dumouchel pour la relève en art imprimé. En 2010, le centre d’artiste Le Grave lui décerne une bourse pour La précarité de l’éternel, son projet de fin d’études. Depuis, l’artiste expose tant au Bas-Saint-Laurent qu’ailleurs au Québec.
Désireuse de continuer à étudier, elle entame à l’automne 2012 une formation liée à l’étude de la pratique artistique à l’Université du Québec à Rimouski, ville où l’artiste vit et travaille.
La lymphe de mes racines
Estampe
Aquatinte et eau-forte sur cuivre, papier Somerset
28,5 cm X 19 cm
2009